- Hello Thomas ! Selon nos sources, ton tout 1er mot aurait été « hyperconvergence » ce qui indique un intérêt plutôt précoce pour ce domaine. Alors, info ou intox ?
« Infox » c’est autorisé ? Commençons par faire les présentations.
Je m’appelle Thomas Carlini et je suis ingénieur avant-vente chez Groupe Delta depuis 2 ans.
J’ai intégré l’équipe commerciale en tant que consultant avant-vente afin d’être en support aux ingénieurs commerciaux du groupe, puis j’ai évolué vers le poste de responsable avant-vente.
Ma mission dans cette fonction est d’apporter des solutions à la fois intéressantes et innovantes pour les clients de l’entreprise.
L’une des tendances IT depuis environ 5 ans est de rationaliser et simplifier le système d’information pour le rendre plus flexible et réduire les temps d’administration.
C’est ainsi qu’est apparue l’hyperconvergence, un domaine qui m’a naturellement intéressé compte tenu de son potentiel pour nos clients. Auparavant, l’informatique était centralisée sur des serveurs, du stockage pour les données et du réseau pour l’acheminer.
L’hyperconvergence a ramené tout cela en un seul et même ensemble pour gagner en efficacité.
2. On serait prêt à parier qu’aucun client ne se réveille un beau matin en criant « c’est décidé, je passe à l’hyperconvergence » ! Comment y viennent-ils alors ? Peux-tu aussi nous dire si cette technologie est accessible (et profitable) à toutes les entreprises ?
Les clients ne viennent pas naturellement à l’hyperconvergence par eux-mêmes. Ils nous sollicitent par rapport à un besoin : celui de répondre à des problématiques métier.
Par exemple, ils peuvent avoir besoin de mettre en place une nouvelle application au sein de leur entreprise et veulent savoir si leur infrastructure actuelle y répond. Il arrive souvent qu’il y ait besoin de rehausser les besoins en ressources pour assurer le fonctionnement de certains applicatifs métiers.
Nous les interrogeons alors sur leurs exigences en termes de disponibilité de l’infrastructure concernant ces applicatifs.
L’hyperconvergence permettant de simplifier cette haute-disponibilité avec une reprise d’activité immédiate, c’est donc nous qui les amenons à travailler sur cette solution en particulier. Elle a l’avantage d’offrir de nombreuses possibilités et d’articulations, que ce soit sur un site physique ou distant.
Cette technologie est accessible quelle que soit la taille de l’entreprise car elle peut vraiment s’adapter aux usages.
Une petite entreprise qui a besoin de haute disponibilité peut cependant ne pas avoir besoin de beaucoup de ressources. Dans ces cas là, nous définissons « à la carte » les consommations et ressources nécessaires pour leurs projets.
3. Selon les clients, les besoins et les budgets peuvent être hyper-opposés. Choisir la bonne solution hyperconvergée pour eux doit parfois être hyper-difficile pour toi non ?
La solution étant assez flexible, elle s’adapte à différents cas de figure sans grandes difficultés.
Nous avons eu l’occasion de travailler sur deux cas totalement différents mais qui faisaient intervenir l’hyperconvergence.
L’un d’eux est une société dont le siège social est assez conséquent et qui centralisait toutes les ressources. Son infrastructure nécessitait un fort taux de disponibilité : une interruption des services hébergés était simplement inenvisageable.
Cette entreprise possédait une succursale distante de plusieurs centaines de km qui possédait sa propre informatique et venait se connecter sur l’infrastructure du siège. L’objectif ici était donc d’assurer une continuité d’activité dans l’éventualité où le site central venait à rencontrer un problème.
Le DSI de cette entreprise souhaitait une reprise d’activité en mode dégradé qui se fasse de façon automatique et avec un temps de reprise réduit au maximum.
Dans ce contexte, l’hyperconvergence nous a permis d’avoir une configuration hautement disponible au siège mais aussi répliquée en un temps record sur son site distant.
L’autre client, quant à lui, nous a confié le renouvellement de son infrastructure en vue d’implémenter un nouvel ERP. Celui-ci devait être hautement disponible de manière locale.
Ses collaborateurs sont répartis sur deux bâtiments éloignés de 300 mètres, chacun ayant sa propre salle serveurs. Le but était de rendre chacune d’entre elles entièrement autonome.
Ce client souhaitait en effet que son système d’information puisse être exécutable dans une salle comme dans l’autre, de sorte que si l’un des sites était compromis ses employés pouvaient se déplacer sur l’autre pour poursuivre leur activité.
C’est dans ce type de situations que le caractère flexible et évolutif d’une infrastructure hyperconvergée prend tout son sens. Nous pouvons l’adapter facilement à la demande selon les besoins changeants de nos clients.
Les clients sont satisfaits, les solutions mises en place fonctionnent bien et répondent à leurs attentes. Surtout, ils ne sont pas perdus car le système s’appuie sur des technologies qu’ils connaissaient déjà (ils ne voient pas la couche basse donc tout est transparent pour eux).
En résumé, le fond change pour gagner en performance quand la forme reste identique pour une expérience utilisateur préservée !
Le mot de la fin : en un mot, quel est pour toi le plus de Delta ?
Le service-client.